Printemps 2.0

Tout d’abord, un grand et chaleureux merci aux premières personnes qui ont réagi à la démarche de ce blog, via les commentaires ou via la fiche contact (j’ai bien tous vos mails les filles), qui plus est en manifestant leur enthousiasme. Je ne peux écrire à chacune mais ce post est une forme de réponse. Remerciement spécial à Henriette qui a tout de suite adhéré depuis le Danemark, ainsi qu’à Asmaa, Anne-Marie, Laurence, Caroline, Marie-Hélène, sans oublier Stéphane.

Petit conte de printemps

Cette liste, démarrée en dilettante, a pris rapidement des proportions. Une petite mise au point s’impose donc (nourrissant au passage la réflexion)…

Pour ma gouverne et parce que je suis très curieuse, l’année dernière, j’ai voulu chercher des start-up du Web fondées par la gent féminine. L’idée était sous-tendue par l’observation d’une absence quasi abyssale de visibilité des femmes dans ce qu’on nomme les TECH. Pas seulement en France d’ailleurs.
Depuis Oriane Garcia, apparue aux premières heures de ce fantastique outil, le fait est que la famille du Net ne semblait pas très « nénettes ». C’est donc armée de patience, enfin surtout de ma souris, que j’ai abîmé mes yeux pour faire le tour de la question.
C’est ainsi que j’ai découvert en 2010, le réseau women2.0 dont certains articles récents proposent une liste de quelques fondatrices américaines ; l’idée est de développer un genre d’équivalent français.

Mon intention est pour l’instant de répertorier les start-up françaises porteuses d’une bonne idée (utile si possible) émanant d’un cortex féminin. Pas question, dès lors, de mettre toutes les boîtes de filles arborant un site-vitrine ou un portfolio se référant à leur activité (y compris votre serviteur), car cela demanderait de gérer des centaines de milliers d’URL. Exit également les blogs en tout genre (sauf rare exception).
Enfin, loin de moi l’idée de faire doublon par exemple avec les Mompreneurs qui sont un profil particulier. Je suis plutôt pour la complémentarité.

Il se trouve que je commence à avoir des demandes d’une part de créatrices de e-boutiques (du e-commerce donc) et, d’autre part, de filles qui produisent chez elles avec un site pour en parler mais sans vendre en ligne… Comment départager tout ce petit monde ? Car il faut faire des choix.

Au moins 2 critères

Le premier critère : les activités et autres boutiques « physiques » ne sont pas des start-up purement reliées aux technologies et ne figurent donc pas dans la liste, même si elles ont une « vitrine » en ligne pour communiquer, contrairement aux sites d’informations en ligne, de services en ligne ou de ventes en ligne (activité uniquement virtuelle).

Le second critère : la start-up doit être exclusivement fondée par une femme (ou plusieurs).
NB (option) : FemmesduWeb se réserve le droit d’apprécier la qualité d’un site (éthique, contenu et/ou nom de domaine choquant ou ambigu, etc.). C’est rare, mais ça arrive.

Semer des petits cailloux

Tout d’abord, et dans l’ordre des choses, je vais continuer à étoffer THE liste, compte tenu de la forte attente ressentie. Pour l’instant, je suis seule à gérer cette initiative qui demande un travail de fourmi d’autant qu’il faut vérifier vos sollicitations (au cas où un « fondateur » se cacherait en réalité derrière un site, voulant juste se faire de la pub). Merci pour votre patience.

Une réflexion est en court sur le fait de savoir si cette liste se transformera à terme en un annuaire avec un focus sur les démarches écologiques, mais également sur les idées révolutionnaires (sic) technologiques ou de services, et un troisième (focus) sur les actions de type social et solidaire.
Un volet « applications » est également proposé, étant entendu qu’un service sous forme d’appli ne se trouve pas nécessairement sous forme de site Web.

Loin de tout communautarisme forcené, la démarche est simplement d’aider la cause des femmes en leur offrant une visibilité égale à celle des hommes sur ce terrain technologique. D’autant plus que mon cœur de métier est aussi l’information.
Aussi, j’encourage toutes celles que ça intéresse à semer des petits cailloux, étape par étape. Qu’à cela ne tienne : la date du 21 mars apporte une nouvelle saison, pleine de promesses pour les e-entrepreneuses.

Vive le printemps 2.0 !

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